On vous fait suivre ici un petit article du journal local le “Phare Dunkerquois en date du 09 Novembre, merci a eux en tout cas ! 🙂
Qui n’a pas utilisé, un jour, sur son smartphone, Google Maps ? Délicat d’aller à l’encontre du géant de la Silicon Valley. C’est pourtant le souhait de Thomas Dubeau et de deux de ses acolytes qui ont, depuis un an et demi, intégré le cercle d’Open Street Map, alternative affirmée à Google, via leur association Cartopen.
À l’échelle mondiale, Open Street Map fonctionne avec quatre millions de contributeurs, mais à Dunkerque, qu’en est-il ? « Nous sommes à la recherche de structures (ex : office de tourisme, ndlr) et de citoyens pour nous aider à continuer de développer ces cartes », précise Thomas Dubeau, référent dans le Dunkerquois.
Open Street Map, disponible via applications ou sur Internet, peut apporter une flopée de détails que n’a pas Google Maps : « On peut penser par exemple sur Dunkerque à faire une carte avec la liste des lieux accessibles aux personnes à mobilité réduite, ou encore recenser les sites pour les déchets, les parkings et même le type d’arbres présents dans les parcs. »
L’idée de Thomas Dubeau est également d’aller puiser chez les habitants, le contact social de demain. « On pourrait penser à regrouper des habitants d’un même quartier pour faire un tour de là où ils habitent et établir un diagnostic sur ce que dispose le quartier ou non. Le réseau de bus gratuit pourrait aussi y figurer. »
Téléchargeable sur smartphone et ensuite utilisable sans solliciter ses données Internet, Open Street Map entend déployer son potentiel à l’échelle dunkerquoise : « Chacun peut contribuer. Même avec un stylo et un cahier, on recense ce qui existe dans un secteur. »
En se rendant sur l’application, on observe que certaines cartes sont déjà disponibles, comme les différents bâtiments de l’Ulco ou encore les lieux historiques.
« D’un point de vue touristique, ce serait l’idéal d’accueillir les étrangers avec des cartes complètes sur téléphone et réalisées à l’aide des citoyens ou encore des associations que l’on peut former pour aider à peaufiner ces cartes. »
Les personnes intéressées peuvent envoyer un mail à hello@cartopen.com