Depuis le passage d’Irma sur les Antilles, des volontaires bénévoles de la communauté de cartographie open-source, OpenStreetMap, se relaient pour recenser les routes coupées, les îles touchées, les infrastructures détruites par l’ouragan.
Comme en 2010 pour Haiti, Ils sont des dizaines à se relayer jour et nuit. Pour faciliter l’arrivée de secours de première urgence, les bénévoles du projet open-source OpenStreetMap cartographient les zones dévastées, indique Le Monde.
Un savoir-faire qui se base sur des images aériennes et satellites, fournies par les grandes agences spatiales par le biais de la la charte de l’espace.
Après une catastrophe naturelle, les cartes sont rendues obsolètes, et les mettre à jour demande un travail de fourmi. C’est ce que font depuis quelques jours les bénévoles d’OpenStreetMap, cette carte du monde ultra détaillée conçue par les internautes.
Depuis le passage d’Irma dans les Antilles, une cinquantaine d’entre eux se relaient jour et nuit pour recenser sur la carte les routes coupées, les bâtiments détruits, l’état des aéroports, des hôpitaux ou encore des pylônes électriques. « C’est hyper important pour bien dimensionner les convois d’aide », explique Gaël Musquet, porte-parole d’OpenStreetMap France. « Faut-il aller à tel endroit en camion, on voiture, en VTT ? » La communauté de contributeurs fait aussi le point sur l’état des bâtiments capables d’accueillir des sinistrés. Des informations précieuses pour les secours et les associations qui travaillent sur place.
Pour Irma, cinq zones sont proposées, sur lesquelles est indiqué le pourcentage de travail effectué. L’île de Saint-Barthélemy, par exemple, a été décomposée en petites zones carrées. Les instructions sont très claires :